Encore feministes !

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action n°57 - 19 avril 2014
Libérez les lycéennes nigérianes !
Free female pupils in Nigeria!

 

La plupart des lycéennes ont été libérées le 7 mai 2017.

(texte français plus bas)
After the group kidnapping of female pupils in Nigeria, we are asking President Goodluck Jonathan to do everything within his power to help free them.
The kidnapping was carried out by the islamic terrorist group Boko Haram, whose name means 'Western education is a sin'. We are calling on feminists who have enjoyed the advantages of education to unite to obtain those girls' freedom!
Please, write to the ambassador of Nigeria in your country!

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Dans la nuit du 14 au 15 avril 2014, un commando de Boko Haram a enlevé 129 adolescentes, élèves du lycée public pour filles de Chibok, dans le nord-est du Nigeria.
Boko Haram, dont le nom signifie en haoussa « l'éducation occidentale est un péché », est une organisation islamiste terroriste qui veut créer un État islamique dans le nord du Nigeria. Le 15 avril, un attentat attribué à Boko Haram a fait au moins 75 morts et 141 blessés à Abuja, la capitale.

Si 14 des élèves enlevées ont été libérées le 17 avril, les 115 autres sont toujours retenues en otage par des fanatiques opposés à l'instruction des filles.
Ce rapt de masse causé par la haine des femmes et de leur émancipation suscite l'indignation internationale.

Nous, féministes du monde entier, demandons au président du Nigeria, Goodluck Jonathan, de faire tout ce qui est en son pouvoir pour obtenir la libération de ces lycéennes.

Le réseau « Encore féministes ! » est d'autant plus concerné par cet événement qu'il commémore chaque 6 décembre le massacre anti-féministe de la Polytechnique à Montréal. Pour préserver la mémoire de ces 14 Québécoises qui ont été tuées parce qu'elles étaient des femmes. Pour rappeler que l'accès à l'instruction est l'un des droits humains fondamentaux, alors que les deux tiers des analphabètes du monde sont des femmes et des filles.

Nous qui avons bénéficié de l'éducation occidentale et de ses valeurs d'émancipation, unissons-nous pour demander la libération de ces adolescentes nigérianes !
Écrivez à l'ambassadeur du Nigeria de votre pays en lui demandant de transmettre notre demande au président !
En France, c'est M. Fayomi, 173 avenue Victor-Hugo 75116 Paris. Je lui écris au nom de notre réseau mixte et international qui compte à ce jour 4 834 membres dans 56 pays. Ecrivez, vous aussi ! Chaque lettre compte.

Prière de faire circuler ce message autour de vous !